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Le dernier Metal Gear

L’attente fut longue depuis l’annonce de Metal Gear Solid V : Ground Zero durant l’été 2012, suivi en fin d’année par Phantom Pain, présenté comme le jeu d’un studio suédois nommé Moby Dick Studio, mais dont la vraie nature fut vite dévoilée. Début 2014, Metal Gear Solid V : Ground Zero, prologue du monstre Metal Gear Solid V : Phantom Pain, considéré à tort comme une démo payante permettait d’introduire la nouvelle philosophie autour du jeu, dont la conclusion devrait servir d’exemple pour les scénaristes de série télé ne sachant pas comment renouveler leurs histoires. Initialement prévu pour sortir 6 mois plus tard, 18 se sont finalement écoulés entre les deux parties du jeu, une attente insoutenable pour découvrir la suite des aventures de Big Boss après l’attaque de sa base par Skull Face et son équipe XOF. Cette période fut une rude épreuve pour les fans avides de découvrir la suite, retard, problèmes internes et licenciements, l’histoire autour de Phantom Pain est aussi passionnante que le jeu en lui-même.

Ground Zero

Avant de rentrer dans le vif du sujet revenons sur Ground Zero, prologue se déroulant en 1975, un an après les évènements de Peace Walker. Big Boss, à la tête de son armée MSF, doit sauver Chico et Paz, protagoniste du précédent épisode retenu prisonniers par l’organisation XOF. Le jeu permet de découvrir le nouveau gameplay du diptyque Metal Gear Solid V. Big Boss gagne en aisance, courir, sauter, se cacher, tout devient plus simple et correspond aux canons actuels du genre. L’équipe, influencée par les jeux occidentaux à simplifier la maniabilité du personnage. Par exemple il n’est plus nécessaire d’appuyer sur un bouton pour se coller à un mur, de même les touches sont indiquées lorsque Big Boss peut se suspendre au rebord. L’avancée est bien visible surtout par rapport au précèdent jeu sorti sur PSP ou le maniement de la croix directionnelle associée au joystick était compliqué surtout lorsqu’il fallait rester discret à l’approche de soldats. De son côté, l’aire de jeu aussi a bien évoluée, fini les niveaux dans des couloirs balisés gardés par des soldats effectuant leurs rondes, place à un monde ouvert, une base ou l’ensemble des zones sont inter connecté. Le nouvel objectif n’est plus de trouver comment contourner les gardes jusqu’à la prochaine zone, mais d’attendre l’objectif sans se faire repérer. La nuance est légère, mais la différence est grande. En tant que joueur le ressenti est diffèrent, cette fois-ci l’immersion dans cette base est plus forte et la moindre erreur fatale. La question de comment faire pour arriver à destination est cruciale et complexe, pouvant faire perdre ses repères au joueur.

Cependant cette base me semble moins calibré que la base de Metal Gear Solid, sa structure est plus rudimentaire et moins militaire, mais ne permet pas de comprendre aussi bien les mécanique du jeu et de s’initier parfaitement aux rondes des gardes, caméra de sécurité, utilisation de l’environnement ainsi que les fameuses boites. Malgré la palette de mouvements et les armes proposés, le formatage de la série sera présent pour les fans qui opteront pour une approche similaire aux jeux précédents.

Assez rapidement, le fan de Metal Gear Solid risque d’être surpris par la tournure du jeu, plus accès gameplay, plus libre et sans codec, Ground Zero est un vrai bol d’air frais dans la série, mais qui risque de ne pas plaire à l’ensemble des fans. Doté d’un mode histoire, d’une durée d’environ 2 heures lors de la première découverte (puis pouvant être expédiée en une dizaine de minutes par la suite) Ground Zeroes est un hors d’œuvre de qualité permettant d’espérer un jeu de qualité. Les révélations autour des personnages ne sont pas aussi dantesques que dans les précédents jeux, mais ce prologue met en place différents éléments pour proposer un bon scénario pour le jeu principal. A cela il faut ajouter plusieurs missions secondaires, certaines avec du fan service à outrance et d’autres dont les mécaniques ne seront pas utile dans la suite (L’utilisation de la mitraillette de l’hélicoptère)

L’entre deux

Lancé sans annonce concernant Phantom Pain, Konami laissa le joueur dans le flou pendant de longs mois. Début 2015, la tragédie concernant le Konami qu’on aime débuta.

Dans les grandes lignes, Konami souhaite se désengager des jeux vidéo consoles pour se concentrer sur les jeux mobiles, dont les coûts sont faibles, mais dont les revenus peuvent être très élevés. Malheureusement pour Konami, les coûts générés pour le développement de MGSV étaient trop élevé pour simplement fermer le studio, licencier les gens et annuler le jeu. Les tractations avec Kojima furent sûrement très tendues. Et les résultats furent le musellement de Kojima qui fut contraint d’arrêter de communiquer autour du jeu. Peu de temps après ce mutisme, la fameuse notion ‘A Hideo Kojima Game’ disparaissait de la pochette du jeu et des éléments de promo. Puis certains membres de l’équipe furent relocalisés dans d’autres branches de Konami n’ayant rien à voir avec le jeu vidéo. Et bien évidement l’équipe fut mise sous surveillance et l’accès à internet coupé. A ce moment, Kojima travaillait sur son prochain jeu, en collaboration avec Guillermo Del Toro nommé Silent Hills. Le jeu annoncé via la démo P.T. fut annulé et la démo retiré du Playstation Network. Quant à Kojima, il fut annoncé que Hideo Kojima quitterait Konami le 1er décembre 2015 (après des vacances débuté en octobre). Quand à l’équipe Américaine montée 2 ans plus tôt, Kojima Productions USA fut renommée Konami Los Angeles Studio, puis fermé après en octobre après le lancement de Metal Gear Online. De plus, lors de la sortie du jeu, plusieurs autres informations furent trouvées à partir du jeu. Un DLC scénarisé, prévu pour début octobre et présentant la mission 51 fut annulé. Un 3e chapitre nommé ‘PEACE’ fut découvert dans les fichiers du jeu. Quant au jeu il semble que plusieurs éléments prévus n’ayant pas pu être implémenté, comment du ‘co-op multijoueur’ ou une autre map en solo furent également. Après la sortie du jeu Konami montra bien sa nouvelle direction avec le retour de Bomberman et Contra, mais sur smartphone.

Et alors ?

Le jeu débute par le réveil de Big Boss, ici nommé Venom, neuf ans après l’accident de Ground Zeroes dans un hôpital à Chypre, qui découvre son état au fil des jours. Un Snake affaiblie, en piteux état, ne pouvant pas bouger, mais dans un hôpital prit d’assaut par une faction militaire. Et le mot est bien choisi, pendant les première minutes au rythme très lent vous traînerez ce personnage sur quelques mètres, essayant de s’agripper à ce qu’il trouve Au bout de quelques minutes Venom réussi enfin à se déplacer et devra faire preuve de discrétion pour ne pas finir avec une balle dans la tête comme ses les autres patients de l’hôpital. Caché et non armé, tel un simple civil, pendant que l’escouade élimine le personnel et les patient, la situation empire avec l’arrivée de personnages aux puissants pouvoirs.  Les séquences sont mises en scène de façon magistrale, le suspense est à son comble et le cœur palpite durant toute cette séquence qui devient de plus en plus impressionnant pour déboucher sur un final d’un grand n’importe quoi. Mais cependant, profitez bien de cette heure de jeu car cela ne se reproduira pas dans le jeu.   Après ce savoureux prologue il est maintenant temps de rentrer dans le vif du sujet. Nous voilà fraîchement débarqué en Afghanistan pour sauver un vieux pote. Venom sur son cheval, se trouve au milieu d’un monde ouvert désertique rempli de rochers, le rapprochement avec Red Dead Redemption saute aux yeux, ce qui n’est pas pour me déplaire. Cette première mission permet de découvrir une grande partie des actions possible sur le terrain, mouvement, armes, utilisation du terrain, utilisation du coéquipier. Très vite les bases apprises dans Ground Zeroes reviennent c’est parti pour des dizaines de missions à accomplir. Les différences avec le préquel sont minimes, les mouvements du héros, l’IA des ennemis, le fonctionnement des bases sont similaires, les graphismes. Le jeu tourne bien sur le même moteur.

La différence majeure est ce monde ouvert connectant plusieurs avant-postes et bases entre elles. Ici, point de base à la manière des premiers Metal Gear, mais une multitude de bases de tailles modestes se composant de quelques bungalows, tentes et tourelles ou vivent au maximum une trentaine de gardes. Chacune possède une structure, une taille et des soldats différents. Malgré la répétition de l’environnement, je retiendrais un lieu avec un manoir et une cascade fort sympathique apportant un brin de fraîcheur dans ces zones militarisés. Mais l’essentiel n’est pas la carte, en effet celle de GTA V est grande et variée, mais sans activités celle-ci reste vide. Et ici c’est le contraire, des dizaines de missions sont disponibles et la gestion de la base vous fera parcourir plusieurs chaque mission pour accomplir des objectifs facultatifs, exfiltration de soldats, de prisonniers, d’armes ou de documents. La structure étant la même sur l’ensemble l’ensemble des missions, ce sera l’équipement et l’approche qui permettront de varier les plaisirs et de s’amuser durant de longues heures. Vous pouvez choisir l’approche bourrin ou bien l’infiltration. L’offre est variée, vous pouvez faire appel à vos coéquipier pour sniper les soldats, aboyer pour attirer l’attention, ou même laisser votre cheval se soulager sur la route pour faire déraper les véhicules. Voilà le niveau de détail que les développements ont pensé, on peut s’imaginer que les possibilités sont très vastes et c’est le cas. Frappe aérienne, utilisation de grenades, de cartons, de leurs, de lunettes thermique, etc. La variété d’objets disponibles dans l’inventaire permet de créer des stratégies complexes, permettant de découvrir différents enchaînements et varier les plaisirs.

La sélection des missions et toutes les options sont accessible via un petit apparaît nommé iDroid. Celui-ci permet de choisir sa mission, parmi les 50 missions principales et 160 missions secondaires. Les missions principales servent à faire progresser l’histoire, cependant la structure propre aux gens en open world devient ici un défaut. Celles-ci sont classique (contrairement à l’introduction du jeu) et ne permettent pas de mettre en avant la complexité du scénario, mais celle-ci est toujours agréable à suivre. Le chapitre 2, plus court, propose quelques missions relevant le niveau, cependant lorsque vous les effectuerez, cela signifiera que le jeu est bientôt fini. Dites également au revoir aux boss et aux combats d’anthologie des précédents épisodes pour vous contenter de soldats surpuissants, mais sans histoires ou mise en scène. Parmi ces 50 missions, lors du chapitre 2, vous aurez à faire à des missions déjà effectué avec un niveau de difficulté plus élevé. Konami appelle ça des missions principal, j’aurais plutôt dit choisir son niveau de difficulté. Ce qui passe au final le nombre à 40. Quant aux missions secondaires, celles-ci sont des déclinaisons d’une idée exploitée à outrances, parmi celles-ci une vingtaine vous demandera d’extraire un prisonnier, tandis qu’une quinzaine vous demanderont d’extraire un soldat.

Comme beaucoup de jeux les missions sont répétitifs, mais ici cette répétitive fonctionne mieux. En effet, les soldats et prisonniers extraient du terrain rejoindront ensuite la mother base, votre centre de commandement et un atout majeur du jeu.

Mais que dis-tu donc ? L’incroyable Mother Base issue de Peace Walker est de retour ? Quelle bonne nouvelle ! En effet, et celle-ci constitue le cœur du jeu puisqu’elle légitime la majorité des missions secondaires et confère une grande rejouabilité au titre.

Similaire en tout point au jeu précédent, Venom et Miller décident de développer une nouvelle base au milieu de l’océan et vont recruter du personnel, développer la base, développer des armes, stocker du matériel, mais cette fois ci point de Metal Gear à développer, mais une bombe nucléaire à développer. Lors de confrontation avec les soldats adverses, vous aurez la possibilité de les capturer grâce à système Fulton permettant d’ex filtrer les soldats, véhicules et même les chèvres. Les soldats se retrouvent ensuite sur votre base ou ils seront attribué à une équipe avec une compétence spécial. Chaque unité permet de développer une compétence, que ce soit les missions de déploiement, l’amélioration d’équipement ou même la défense de base face aux autres joueurs. La limite de recrutement est élevée et vous pouvez avoir plus de 1 000 soldats, faisant sûrement de Venom le plus gros trafiquant d’humain de l’époque. Quant aux animaux, ils seront envoyés sur le zoo de votre base. Tout au long du jeu vous aurez la possibilité d’améliorer votre base, qui vous permettra d’obtenir de meilleures armes et d’envoyer de meilleurs soldats en missions. Cela vous donnera envie de débloquer des nouvelles armes lors de missions ou vous extrairez de nouveaux soldats, un cercle vertueux qui permet de rester pendant de longues heures sur le jeu. Cependant, contrairement à Peace Walker, l’extraction de véhicule n’est pas plus présente sous forme de combat de boss et il ne sera également pas possible de récupérer de pièce IA.

Un Metal Gear solid ?

Les précédentes itérations de la série étaient très balisés, des codes clairement identifiables qui ont fait la renommée de la série, mais aussi dégoutté plus d’un joueurs.

Le scénario fait partie des piliers de la saga, contrairement à d’autres jeux qui se reposent vraiment sur le gameplay, les MGS propose une histoire et métahistoire, complexe et composés de plusieurs thèmes majeurs pour raconter une histoire poussée via les cut-scènes ainsi que le fameux codec. La famille Snake communique avec ses alliées via ‘Codec’ une sorte de radio permettant de voir le visage de son interlocuteur. Ces innombrables coupures codecs permettre aux multiples interlocuteurs de disserter sur des points de détails de l’histoire, voir des éléments qui n’ont aucuns rapports a part apporter du background à l’histoire. Cette histoire est également l’occasion de proposer des personnages charismatiques, qui apparaissent souvent comme des boss redoutables, tel que Spycho Mantis, le télékinestiste volant projetant des objets qui parle des jeux Konami présents sur la sauvegarde et qui coupe l’image. Sniper Wolf, un combat de sniper dantesque ou l’on se cache pour viser sans se faire voir par l’adversaire (un type de combat qui se retrouvera dans les épisodes suivant et même dans ce MGSV). Ou encore Vamp, le vampire qui marche sur l’eau et papy The End. Le boss final de Peace Walker pour un combat dantesque et bien plus long que les autres missions du jeu. Kojima a bien conscience de créer des jeux vidéo, et n’hésite pas à exploser le 4e mur’. C’est à dire sortir le jeu de son univers pour le rapporter au notre en tant que simple jeu vidéo. Par exemple dans MGS 1 avec l’indication regarder au dos une boite, ou bien dans MGS2 ou Campbell nous demande d’éteindre la console.

Malheureusement n’espérez pas trouver ces éléments dans le dernier opus. Quelques cut-scenes, assez courtes, feront leurs apparitions au court du jeu, mais celles-ci ne feront pas avancer l’histoire et ne seront pas mémorable (à l’exception du prologue). Le cœur de l’histoire se trouve dans les cassettes, l’équivalent du codec, mais modernisé pour convenir à la narration du jeu. L’histoire principale ne rentrera pas dans les détails, les différents protagonistes indiqueront à Venom qu’il peut consulter les cassettes pour en savoir plus.

Celles-ci, similaire à des conversions codecs, sont des dialogues enregistrés précédemment entre Venom et les autres intervenants qu’il sera possible d’écouter en se baladant et effectuant ses objectifs. Elles renferment la majorité de l’histoire et seront débloqué au fur et à mesure de l’avancée du joueur, certains marqué en jaune pour indiquer qu’elles contiennent des éléments important pour l’histoire. Plus fluides, celles-ci permettent de ne pas bloquer le joueur comme précédemment. Cependant, comme les dialogues en voitures pour les GTA les personnes ne maîtrisant pas la langue de Justin Bieber devront mettre leurs progression de cotés pendant quelques minutes pour suivre les sous-titres.

Histoire

        Comme dit précédemment, l’intrigue est le socle d’un Metal Gear, le supplément d’âme qui rend la saga génialissime. La fin de Peace Walker pouvait déjà servir de lien avec le Metal Gear original. La conclusion laissait entendre que Big Boss allait continuer son combat avec Militaires Sans Frontières, qui deviendraient plus tard Outer Heaven.

Cependant, Metal Gear Solid V vient compléter cette chronologie, en ajoutant les éléments conduisant aux évènements de Metal Gear et Metal Gear 2. Kojima arrive à inclure et justifier des éléments de gameplay qui dans les années 80 ne nécessitaient pas de justification. Et ça c’est fort. Venom se réveille après 9 ans de coma pour se faire attaquer par une milice. Après avoir réussi à s’échapper de cet hôpital, il rencontre Ocelot, déjà vu dans les autres épisodes de la série qui va l’aider dans son objectif de vengeance à l’encontre de Skull Face.

Au fil de l’aventure, l’histoire s’agrémentera de rencontre et de renversement de situation

qui rendent l’histoire présente à suivre. Le chapitre 1 fait la part belle à l’histoire de Skull Face. L’histoire avance doucement, nous emmènent de mission en mission.
Le Chapitre 2 est quand à lui beaucoup plus court. Donnant une impression d’épilogue, quelque peu décousu et devant conclure les histoires ouvertes dans le Chapitre 1. Niveau jeu, le nombre de mission est plus faible, et ce même avec l’ajout de missions du chapitre 1 avec une difficulté accrue. L’histoire est plus condensé avec des situations qui s’enchaînent plus rapidement, mais qui propose des missions plus variées sur la fin.

Malgré cela il ne faut pas oublier que le jeu n’est pas fini et qu’il sera nécessaire de se rendre sur YouTube pour découvrir la mission 51, concluant une histoire menant à Metal Gear Solid 1 et qui n’aurait pas de sens sans cette mission. En soi, l’histoire racontée dans le jeu est assez survolé. Pour approfondir il faudra écouter les différentes cassettes, correspondant au nouveau codec, pour en apprendre beaucoup plus, comprendre certains points de l’histoire, mais aussi des conversations moins utiles.

Metal Gear Online

En plus de cette partie solo, Metal Gear propose deux approches en ligne pour son aspect online.
La première, intégré dans le mode histoire du jeu, concerne les FOB, ces Bases d’Opérations Avancées sont en fait une déclinaison de la Mother Base dans un univers online. Vous pouvez alors créer des bases secondes, produisant des ressources et y ajouter des soldats pour la surveillance de ces bases. Comme vous pouvez vous en douter vous serez donc amené à visiter les bases adverses pour piller ressources et soldats. Pillage dont la victime sera informé et qui pourra alors décider de se venger. Débute alors un cercle vicieux entre les joueurs souhaitant acquérir de nouveaux soldats et ressources et ceux désirant se venger. Il sera cependant possible de se On entre donc dans un cercle vicieux ou tout le monde s’infiltre sur les bases adverses et ou le seul élément pouvant limiter ces infiltrations est une bombe nucléaire, mais dont plusieurs autres joueurs voudront prendre le contrôle ou désactiver. Dans un premier temps agréable, la profusion d’intrus dans votre base peut-être gênant pour votre progression dans le jeu, surtout lorsqu’un nombre de ressources importante est nécessaire.

Intégrant également Metal Gear Online 3, développé par feu Kojima Production USA, le jeu est un jeu online assez classique. Deathmatch et infiltration sont les points essentiels du gameplay, il est également possible d’extraire par Fulton les adversaires, la honte ultime. Sympathique mais sans plus, ce mode de jeu ne volera pas la place d’un Call of Duty ou Dota. Et ce particulièrement sur les anciennes consoles ou les serveurs sont déserts.

Conclusion


Loin d’être parfait, ce nouveau Metal Gear s’affirme comme un jeu d’une forte ampleur. Rempli de qualité, il affiche également quelques défauts. A plusieurs reprises, j’ai fait quelques références à Peace Walker, l’épisode qui, de mon point de vue, a apporté le plus de nouveautés dans la saga. Une grande partie de celles-ci se retrouve dans ce nouvel épisode, que je pourrais décrire comme Peace Walker en HD. C’est un raccourci simple, mais lorsque l’on s’imagine la transposition d’un jeu PSP sur Playstation 4 c’est ce à quoi vous pouvez vous attendre pour un jeu se voulant dans l’air du temps. Mais au-delà de cette comparaison, Metal Gear Solid V est le jeu auquel j’ai le plus joué depuis très longtemps. Les missions ainsi que les objectifs optionnels m’ont donné envie d’en faire la plupart et de refaire celles où certains objectifs ont été oublié ou qu’une mauvaise note m’a été attribué, ou refaire les missions avec des équipements bien supérieur et une connaissance du terrain pour foutre la merde dans une base.